LE NEUROFEEDBACK en quelques points
Face aux retours de patients, mal orientés pour des consultations de neurofeedback, ayant vécu des expériences décevantes, une mise au point s’impose de manière à éclairer la décision de chacun, s’agissant d’une pratique actuellement non réglementée en France.
1. Neurofeedback signifie en français « retour d’information » sur une activité neurologique recueillie, l’activité cérébrale, que ce soit par le biais de l’électroencéphalogramme (EEG) ou d’autres techniques d’imageries dans le cadre de la recherche (IRMf, MEG).
Cela veut dire concrètement qu’il faut avoir un retour visuel et/ou auditif compréhensible de cette même activité pour apprendre à la réguler. (Pas de logiciel magique qui solutionne tous les troubles de la même manière en restant passif, et en l’absence de professionnel durant la séance)
2. Le Neurofeedback comme le Biofeedback sont des dispositifs biomédicaux qui ne nécessitent aucuns qualificatifs/adjectifs pour valoriser leur usage.
Les éléments de langage pseudo-scientifiques véhiculés par certains sites internet/réseaux sociaux cachent des intérêts commerciaux majeurs visant la vente de logiciels, services, formations..
Les termes « praticien », « neurothérapeute », ou encore l’adhésion à une association ne constituent aucune preuve de compétence particulière des personnes qui en font la promotion.
Seule l’accréditation de la Biofeedback Certification International Alliance, BCIA permet de valider, suite à un examen en anglais, un socle de compétences requises en termes de diplômes universitaires, d’éthique professionnelle, de formations annexes et d’années de spécialisation/supervision.
https://www.bcia.org/index.php?option=com_mcdirectorysearch&view=search&id=2003192#/
3. Une séance de Biofeedback – Neurofeedback a des objectifs de rééducation précis selon des protocoles personnalisés établis, s’inscrivant dans un parcours de soins en complément d’autres prises en charge et/ou traitements médicamenteux, avec des niveaux d’efficacité bien objectivés dans certaines troubles, mais pas tous (attention aux listes interminables de troubles solutionnés qui sont avancées..).
Ainsi, n’hésitez-pas à demander, par soucis de transparence, si la personne consultée détient réellement les compétences nécessaires et l’autonomie dans la démarche diagnostique à travailler avec de tels dispositifs.
Commentaires récents